Je suis rentré plus tôt, n'ai rien fait de particulier. En début de soirée, on a sonné à la porte. C’était la voisine cambodgienne qui m'a tendu une assiette recouverte de papier d’alu. « Qu’est-ce que c’est ? » Des nouilles à la chinoise. C’est tout chaud. J’ai alors appelé Éléonore et nous nous sommes installés dans la cuisine pour engloutir le contenu succulent de cette assiette. Puis je me suis remis aux Japonais avec mes paupières qui se fermaient et, à un moment donné, l’impossibilité totale de garder les yeux ouverts. J’ai tout abandonné pour me laisser aller à une sorte de somnolence à la fois délicieuse et insupportable.
17 décembre 2005