Qu’ai-je à dire sinon que je poursuis Irving au gré de mes cigarettes ? Prototype du roman fleuve états-unien, pas de grandes surprises, mais c’est prenant et j’accepte d’être pris. Le seul ennui est que j’ai sans cesse en tête les images de ce film dont je ne sais rien si ce n’est que je l’ai vu, en partie, pris en cours, il me semble, récemment, il y a deux ou trois semaines. C’est gênant ; je revois l’ouvrier agricole noir qui viole sa fille, puis le jeune promis disparu à la guerre, puis déclaré mort et qui, sans que personne ne s’y attende, revient et évince celui qui, durant son absence, avait « pris sa place ». Mais j’en suis loin – s’il s’agit bien de la même histoire – : Homer vient juste de rencontrer Candy et Wally, fin de la deuxième centaine de pages. Dommage…
25 avril 2020