C’est drôle : j’allume la télé, je tombe sur François Busnel (j’ai enfin retenu son nom) en conversation avec Yann Queffelecq confiné qui parle avec ferveur d’Irving et notamment de l’un de ses romans, pur chef d’œuvre à l’entendre. Il est question de dieu et de diable dans le titre, j'entends « avortement », puis « orphelinat » ; je me lève, vais dans le petit salon, survole la bibliothèque d’Éléonore (heureusement que j’ai tout classé), en sors un pavé de sept cents pages tout déglingué, jette un œil à la quatrième de couverture, vois « orphanage », retourne m’asseoir, coupe le son, l’entame et me laisse emporter. Pour le reste, journée « normale ». Ça s’intitule The Cider House Rules. (Le seul Irving que j'ai lu, c'est Hôtel New Hampshire, en français, il y a des lustres ; ça m'avat emballé ; mais quel âge avais-je ?)…