p. 26 : deuxième et troisième colonnes, les inscriptions de Restif. Très beau...

 

p. 30 : au sujet des Goncourt et de Marcel Sauvage qui dit : « Les Goncourt ont donné à leurs nerfs, à leurs sentiments, à leur cœur, l’exutoire qu’ils n’ont pas voulu ni su trouver dans une vie amoureuse, en écrivant leur Journal. Chaque soir, ils ont fait l’amour avec leur Journal, non parfois sans explications, sans gémissements, sans colère et sans rage… l’amour même. »

 

p. 45 : au sujet des journaux intimes anonymes, ou plus exactement qui appartiennent à « l’ordinaire ». En chapeau : « un guide à sa vie ». Oui, bien sûr. Je m’étais justement demandé quel sens pouvait avoir de tenir un journal qui reste à jamais secret. Voilà la réponse. Guide. L’article est de Philippe Lejeune qui, à cette époque, en 1988, avait entrepris une étude sur les « journaux » intimes. L’idée m’est venue de lui adresser un exemplaire de Journals

 

p. 48 

« Le journal intime a un rapport privilégié avec le bonheur. »

C’est Bernard Delvaille qui écrit. À méditer… (Mais un journal tenu avec l’idée de la lecture d’autrui et de la publication est-il encore intime ? – lat. intimus, superlatif d’interior : intérieur).

 

Puis une citation de Valéry au sujet de Stendhal

 

4 septembre 1996