Crise alors que je tentais de parler à Éléonore, les enfants étaient complètement déchaînés, hurlaient, galopaient. Je m’étais enfermé dans mon bureau avec mes boules, étais redescendu à l’heure du repas ; ils mangeaient (Samuel, Éléonore, les enfants), je m’étais préparé quelque chose – toujours avec les boules et je pense que je vais les garder constamment –, les enfants étaient allés se coucher (heureusement qu’ils sont dociles et se couchent tôt, à la différence de Nicanor), j’avais mangé seul avec la radio, puis avais rejoint Éléonore dans le séjour face à Burn after Reading. Puis j’étais monté, m’étais installé dans le fauteuil de vieux près de la fenêtre ouverte, mais, au lieu de reprendre Nancy – il faudrait que je passe une pause, j’en lis trop d’elle à la file, même si ça me plaît, comme c’est le cas ici –, j’avais pris, par simple curiosité, le second roman japonais La valse sans fin. Eh bien, cette valse m’a aussitôt emporté et je reviens du jardin où je l’ai poursuivi avec le même intérêt ; et, une fois n’est pas coutume pour un texte traduit du japonais, c’est très bien écrit… J’ai renoncé à me remettre à Mai après le fiasco du 8 novembre. Est-ce mauvais ou non ? Tout est à revoir, écriture (encore imprégnée de celle du temps de Journals), montage ; ou alors, à l’image des Nancy que j’aligne, en ai-je trop fait et devrais-je faire une pause ?...

 

27 octobre 2022