Cirio, comble, la fumée de deux Flamandes à côté de nous qui nous fait changer de table ; la jeune fille seule qui s’installe à leur place après leur départ, un couple parlant anglais s’installe à côté d’elle, et la projection d’une substance blanche sur les jambes de la jeune fille, mais aussi sur les vêtements de l’homme et la banquette ; qu’était-ce ? de la mousse de sa bière ? la crème de sa pâtisserie ? J’entame Imamura en sirotant ma Ciney et en fumant une énième cigarette, je ne compte plus. Une dame et son petit fils passent alors à côté de moi ; le garçon dit à sa mère : « J’aimerais bien manger dans un restaurant cinq étoiles ! » Sa mère, un peu interloquée, bredouille, ne sait que répondre ; je la regarde en souriant, elle me regarde avec le même sourire et rit. Je note à la page 9, au sujet de La vengeance est à moi : « ... le criminel, protagoniste du film, est un ancien escroc, sorti de prison et enrôlé comme traducteur dans l'armée américaine... » Ah ? Quand ? Comment ? S'agit-il du même film ?
4 février 2006