Mystère. C’était cette nuit, je commençais la mise à jour du Livre du site, en étais au Tombeau de Romain Gary. Je suis allé chercher la première page sur le site pour y ajouter la nouvelle et, en cliquant dessus, ai eu la surprise de constater qu’elle n’était suivie d’aucune autre. Il y en avait pourtant une, celle où je mentionnais ma tentative de l’entamer. Comment se faisait-il qu’elle n’y était pas ? J’avais donc oublié de la placer. Je suis alors allé vérifier dans les archives du site, puis dans le journal, juillet, août. Rien, aucune mention. Il y a une demi-heure, j’ai épluché le manuscrit du 12 juillet jusque fin août au cas où j’aurais omis de saisir ce passage, rien. Je n’en reviens pas. Je suis absolument sûr d’avoir écrit quelques mots à ce sujet, c’est-à-dire que je n’avais pas envie de lire ce livre à propos de quelqu’un que je n’avais jamais lu (ou une page ou deux de La promesse de l’aube) et qui ne m’intéressait pas outre-mesure, que j’avais tout de même fait une tentative et définitivement renoncé lorsque je m’étais aperçu qu’il s’agissait d’une adresse directe à Gary, c’est-à-dire à la deuxième personne du singulier (il me semble qu’elle l’avait déjà fait pour un autre texte). Je n’aime pas ça (même si j’ai usé de ce procédé pour V*** dans Mai ; mais c’était le seul moyen pour ne pas la nommer ou ne pas la réduire à une initiale). C’est ce que j’avais écrit et je veux bien donner mes deux mains à couper (quoiqu’une suffise) que je l’ai effectivement écrit et non pensé. Mais ça ne figure pas dans la saisie du journal, ni dans les manuscrits, journal et Moleskine. Où sinon ? Sur un bout de papier que j’aurais égaré, sur le marque-pages d’un autre livre ?... (J’ai retrouvé l’autre fois où elle emploie le « tu » : pour « Lettre à Simone Weil » dans Désirs et réalités ; mais je n’y parle pas de Gary – c’était une possibilité, un ajout à la saisie, par exemple, ou sur le marque-pages…)

 

3 octobre 2023