J’ai achevé Prodige au soleil de la terrasse. Curieuse fin qui me laisse un peu interdit. J’allais dire que, pour une fois, elle a su comment finir (je me posais la question en lisant), mais en définitive, je n’en suis pas sûr. Ce n’est pas une fin ouverte à proprement parler, ni en impasse. En vérité, je ne sais de quoi cette fin est faite, ni qu’en penser… À un moment donné, je m’étais imaginé que la mère meurt et que Maya, la fille prodige, perdue dans son monde de musique (ou plus exactement enfermée, comme une autiste – autiste, artiste, il n’y a qu’une lettre à dire ; et du reste un artiste est un autiste – ça pourrait être une bonne définition), s’en aperçoive à peine (il y avait quelques indices qui allaient dans ce sens). (Et à la réflexion, ce n’était que logique, sinon quel est le véritable intérêt d’en faire le centre de ce texte et d’en faire le titre ?). Non. Alors ? Je reste sur ma fin