Je me suis fait un café avant de monter et de me remettre à Huston dans le fauteuil de « vieux » face à la fenêtre… Je n’ai pas parlé du mystérieux placard du grenier, verrouillé et dont la clé était introuvable. Le peintre a scié le pêne dormant à la meuleuse. Dedans, pas de trésor, mais un lit démonté, un fauteuil bois et paille à accoudoirs et une sorte de huche ou de pétrin, en bois également ; le tout doit dater du début XXe. J’avais boudé le fauteuil pas confortable et pas très beau, mais comme j’allais passer cette soirée-là dans mon bureau, je l’ai pris pour lire ; dans le fond, il n’est pas si mal… Huston écrit en français, mais je sens parfois une dérive vers l’anglo-saxon, et alors on dirait une traduction… Après le fils de six ans, le père au même âge, « monologue » aussi. Qui sera le suivant ou la suivante ? Son grand-père paternel, la mère du petit ?...

(D’une discussion avec Jeanne, il ressort que le pêne que l’on fait tourner est le

pêne dormant, alors que celui actionné par la poignée est un pêne demi-tour…)

 

26 mai 2021