Notes :

 

16 marquer le temps

« Il ne nous suffit pas, à nous, d’enregistrer, de construire, déduire le sens des événements qui se produisent autour de nous. Non : nous avons besoin que ce sens se déploie – et ce qui le fait se déployer, ce n’est pas le langage mais le récit. C’est pourquoi tous les humains élaborent des façons de marquer le temps (rituels, dates, calendriers, fête saisonnières, etc.) – marquage indispensable à l’explosion des récits. » Le marquage du temps est avant tout indispensable à la bonne santé mentale : sans l’heure, le calendrier, sans les repères temporels, l’être humain deviendrait fou. (Et qui est ce « nous » ? Sans doute le même, générique, de Nord perdu.)

 

45 « m’ont faite »

« […] histoires qui ont pénétré jusqu’aux tréfonds de ma conscience et m’ont faite ce

que je suis. » Non : « ont fait ce que je suis » (ou « m’ont faite telle que je suis »)…

 

50 « vide » 

« J’ai terminé de remplir mon formulaire, et il est vide. » Non : vierge (quoique)