Retour du centre, Flint, poste, Carrefour Dalton, Café de la Mairie (deux types debout près de moi, l’un volubile, l’air pas content et un peu saoul ; il parle d’un homme, copain commun, qui, apparemment, pour le peu que j’en ai perçu, aurait picolé et eu un comportement un peu excessif ; il conclut par ces mots avant d’entrer dans le bistrot avec son copain : « je vais lui mettre une cartouche ! » et tandis qu’ils y entrent : « et gratos ! gratos ! »). J’avais ma cigarette (troisième), roulée d’avance, calepin (je ne l’ai pas ouvert), Nancy (j’y ai lu le texte consacré à Simone – de Beauvoir –, très bien –, la Weil suit, ce sera pour ce soir, ou tout à l’heure si je fume dehors) et les deux livres que j’avais tirés de la boîte de l’église : un Fallet en mauvais état et un Jeury que je mettrai en vente. Il fait beau, je me serais senti très bien si je n’avais pas eu ces satanées gênes et irritations pulmonaires – et gorge aussi, ça me tracasse, non : ça me fait peur. Il faudrait que j’aille voir Guy G… I fiori est en lecture chez Innocent, mais je n’y changerai plus rien – encore que je me méfie : je l’ai relu ce matin en pensant que tout était bien jusqu’à ce que je relève par trois fois « Stan Stae » au lieu de « San ». C’est incroyable. Je sais que c’est courant et qu’on ne lit que ce que l’on veut bien lire, mais tout de même, trois fois. Si ça se trouve, Innocent en relèvera d’autres, et ça ne m’étonnera pas (je ne l’ai pas donné à lire à Éléonore, elle est débordée)…

 

20 juillet 2023