Terrasse du café de la Mairie, ombre, café. J’ai terminé Choses dites. Le livre est vilain (facture et illustrations, on dirait une édition d’amateurs), collection Iconopop chez Iconoclastes (en l’occurrence, ça ne casse pas grand-chose) ; les « poèmes », liés à une rupture amoureuse, ne sont guère probants, dirais-je. Je n’ai lu que la partie en anglais, je vais ensuite les relire en parallèle avec ce qu’elle en a tiré en français (le peu que mon regard y soit tombé, j’ai haussé les sourcils – quelle formulation). Je lis sur la quatrième de couverture : « Lorsque Nancy Huston rencontre cet auteur américain, le coup de foudre est immédiat. » J’ai mis un moment à comprendre qu’il s’agissait de l’homme au centre de ses textes (pourquoi dire qu’il est auteur et de surcroît « américain » – de quelle Amérique ?)… Le nouveau jardin éphémère se met en place (rien pour l’instant me permet de deviner de quoi il s’agira) tandis que l’ancien se démantèle (le maire ferait peut-être mieux de placer ses sous dans la part « culturelle » de la ville, concerts dignes de ce nom, expos, théâtre). Désormais, la serveuse me reconnaît (mais attend tout de même ma commande)… Longue conversation avec Laura au téléphone au sujet du « passe » ; elle va en acheter un nouveau, cinq jours en un mois. Je commence à planifier…

 

6 juin 2024