Baie ouverte, il fait froid, calme complet, rare : je n’entends même pas la mer à son minimum… Journée lente, saisie, Nancy (Arbre de l’oubli, ça vire au procédé), puis sortie, Éléonore sur la plage, moi sur la digue (la marée était haute) jusqu’au premier poste de secours de Frelinhocke. J’hésitais, marcher ou rouler ? Mon objectif était le bunker et je me suis aperçu à mi-route que je n’avais pas envie d’y aller à pied, pour le moins, de revenir. Alors, je suis revenu sur mes pas pour aller chercher le vélo. Il m’a emmené jusqu’au bunker. J’ai peiné. Était-ce le vent ? Par moments, j’avais l’impression de ne plus avancer, ça tirait dans mes jambes, j’étais à deux doigts de renoncer. Mais j’y suis parvenu et suis allé y jeter un œil : en effet, tous les bouts de miroir avaient disparu, il a tout retiré. (Ne pouvait-il pas tout laisser, confier son travail au temps ?...) Il faisait très beau…