Mauvaise nuit à cause du gonflement de ma gencive (supérieure, cette fois), douloureuse ; je me suis levé, ai pris des cachets, me suis recouché en craignant le pire ; mais, bizarrement, ça va mieux : c’est beaucoup moins douloureux, à peine gonflé, juste un peu sensible. J’ai achevé Une adoration. Évidemment, j’attendais la fin, comment allait-elle conclure ce texte magistral. Ça va. J’aurais peut-être préféré qu’il n’y ait pas de coupable, ou que le coupable ne soit pas révélé… Hier, j’en ai parlé à Éléonore, de ce texte et de Nancy ; elle m’a demandé ce qu’elle avait de spécial, puis de quoi parlait ce livre. Je n’ai pas été capable de sortir grand-chose (mais c’était en anglais – mais qu’aurais-je dit en français ?), sinon qu’elle était « inventive » et « intelligent ». C’est maigre. Quant à Une adoration, je lui ai simplement dit que c’était une histoire d’amour, comme toutes les histoires, et ce qui importait était la manière dont elle les racontait, la manière dont elle écrivait, à chaque fois revue, inventée. Je l’ai invité, si elle tenait tant à savoir de quoi il s’agissait, à lire la quatrième de couverture, puis l’ai moi-même fait. C’est évidemment plat, creux, ça ne dit rien, et c’est tant mieux…
13 août 2022