J’ai passé une partie de l’après-midi à Mai (il m’a donné du fil à retordre et me semble amorcer le point de chute, ou pour le moins de descente). Puis j’ai conduit Laura à Meskrouk (il restait trois minutes lorsque je me suis arrêté devant la gare ; « j’espère que tu l’auras » lui ai-je dit alors qu’elle descendait de la voiture). Au retour, je ne me suis pas remis à Mai, mais ai reporté les notes des derniers livres lus qui s’empilaient un peu trop sur mon bureau. Au moment de les ranger dans la bibliothèque, j’ai bien dû admettre qu’il n’y avait plus de place et qu’il fallait faire quelque chose. Je m’y suis employé, y ai passé près de deux heures : jeter un œil à la souffrance, essayer d’y trouver un peu de place où j’aurais pu loger quelque « auteur favori » de la bibliothèque. Ça a été Sollers. Comme la place n’était pas suffisante, j’ai retiré Amélie qui est retournée à sa place précédente dans la bibliothèque. À présent, Sollers cohabite avec La Varende (à mon avis, ça ne devrait pas lui plaire). J’en ai profité pour essayer de me débarrasser de quelques ouvrages et, comme d’habitude, ça n’a pas été bien loin. J’en ai survolé certains, dont Le jeu des perles de verre de Hesse. Je ne me souvenais pas de l’avoir eu, en ai lu les premières pages, puis l’ai reposé en me promettant de le poursuivre...