« Pour permettre la
reproduction, les deux brindilles composant la molécule d’ADN se séparent avant
d’attirer, chacune de son côté, des nucléotides complémentaires. Ce mouvement de
la séparation est un moment dangereux où peuvent facilement intervenir des
mutations incontrôlables, le plus souvent néfastes. Les effets de stimulation
intellectuelle du jeûne sont réels, et à l’issue de la première semaine Michel
eut l’intuition qu’une reproduction parfaite serait impossible tant que la
molécule d’ADN aurait la forme d’une hélice. Pour obtenir une réplication non
dégradée sur une succession indéfinie de générations cellulaires, il était
probablement nécessaire que la structure portant l’information génétique ait une
topologie compacte – celle par exemple d’une bande de Mœbius ou d’un tore. »
D’où sort-il ça ?