Je n’ai toujours rien dit de Hoess. Je l’ai toujours en tête, d’autant qu’il y a deux ou trois jours, j’ai regardé un documentaire consacré à la traque des nazis que j’avais enregistré, puis oublié. Mengele y est mentionné, mais pas Hoess… (L’une des choses que je retire de cette lecture, c’est la confirmation d’une conviction : n’importe qui peut faire n’importe quoi, n’importe où et n’importe quand...) (Comme en une sorte de parallèle – qu'est-ce qui fait qu'ils cohabitent dans mon esprit ? est-ce la fatalité la souffrance, la misère ? –, il y a ce couple d'agriculteurs âgés de l’autre jour, aux puces de Couarq, brisés par une vie de labeur, qui peinaient à vendre leurs légumes. Nous les avons revus deux fois de suite à d’autres puces, dont celles d’Ilhem où, cette fois, ils se faisaient aider par un homme, leur fils peut-être ; ils souriaient, ça m’a fait plaisir…) (Guerre, guerre, comme un pivot des civilisations, la Deuxième en particulier – les nains, Hoess, Mitford, Brodeck…)

 

6 septembre 2016