Depuis deux jours, je ne vais pas bien du tout. Ça a commencé alors que je parlais avec Théophane dans la cuisine. J’achevais une cigarette, la septième, dans les temps. Puis je me suis senti oppressé. Je suis monté, en ai fumé une dernière, me suis couché relativement tôt. Le lendemain matin, hier donc, bouffées de chaleur, oppression, irritations de bouche, coutumières mais qui prenaient de drôles de proportions, une gêne au haut du crâne, une sensation de vertige. Je n’ai pas fumé dans la voiture, je me sentais au bord de l’évanouissement. J’ai allumé la première dans le patio. Je ne l’ai pas achevée. Toute la matinée, j’ai traîné cet état de malaise où les gênes tour à tour alternaient et se mêlaient. J’ai fumé la suivante en revenant de chez Bert, la suivante trois heures plus tard, la suivante avant de partir. Petit à petit, ça s’est amélioré durant l’après-midi, mais ça persistait tout de même. Je me suis un peu traîné devant la télé. Puis j’ai poursuivi Hallier. Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai allumé ma première cigarette.
16 avril 2011