Pour mémoire, à La poussière dans l’œil, la lecture d’une longue ode de Sébastien, par une jeune fille et un jeune homme, lui assez retenu, elle se ressaisissant en milieu de parcours avec une détermination soudaine qui m’a fait me demander si elle ne s’appuyait pas sur la faiblesse de son compagnon pour s’en servir comme tremplin définitif... Le décor était réduit à un club affaissé éclairé par un lampadaire aux couleurs assorties aux toiles de Meunier accrochées au mur, une chaise dans le coin gauche, une autre à droite, deux lampes à abat-jour. La mise en scène est faite autour de rapprochements et d’éloignements des récitants. Le poème est dit « amoureux ». Il l’est. Fort. J’ai tout enregistré. Pour l’occasion, est édité un tirage de dix exemplaires du texte accompagné d’un fragment de toile de Thierry. Très bel ensemble. J’en ai acheté un...
29 janvier 2008