Je poursuis Chagrin d’amour. Pas mal. Réflexion sur le monde, carnet de voyage, les deux mêlés. Désordre, vrac des faits et des pensées. Je pense que j’aime bien J. Edern Hallier (qui, par moment, et dans ce livre-là, me fait penser à Giraudoux, mélange de brume, de préciosité, d’un laisser-aller entre maîtrise et abandon qui par instants crée une sorte d’irréalité). J’ai été étonné que ce « roman » date de 1974 et que, déjà, à cette époque, existaient les Éditions Hallier, alors qu’il me semblait qu’il les avait créées dans les dernières années de sa vie (mais quand est-il mort, au juste ?) à l’époque de « L’Idiot International ». Ou alors est-ce plus ancien que je ne le pense ?

 

6 août 2001