« Ma Nilsson-Petrol, réparée, m’avait été ramenée. Je montai sur
la route en lacets, cahotant dans les ornières. Je m’arrêtai à un poste
de contrôle. Des mineurs montèrent sur la banquette avant, pour
m’indiquer le chemin. Un interprète, militant de l’E.L.N., me
traduisit du quetchua :
J’ai beaucoup de
mal à l’imaginer dans les Andes parmi des mineurs, des militaires, des
rebelles. Ce récit, comme d’autres, est-il truqué ? La réponse
importe peu. Mais j’aurais aimé tout de même la connaître et je crois que
j’aimerais un jour rencontrer quelqu’un qui me dise :