Je suis en train de faire tourner entre mes doigts Buster’s Diaries, en le feuilletant, en m’arrêtant de temps à autre. Vais-je lire cela ? Je parcours ensuite les premières lignes du texte du premier rabat de la jaquette : « Buster est rendu célèbre en 1996 pour s’être défendu contre une oie dans St James’s Park, une oie qui, malheureusement, appartenait à la reine. Poursuivi par la presse depuis lors, il a cherché refuge dans l’écriture. Buster’s diaries est la chaleureuse histoire du combat victorieux contre l’adversité… » Etc. On ne peut plus anglo-saxon, et je pense que je ne le suis pas suffisamment pour me lancer dans la lecture d’un tel texte à l’humour duquel je ne peux accéder et à l’intérêt duquel je ne crois guère ; et j’exècre trop la laisse et la domestication animale ; sans compter, par-dessus tout, l’anthropomorphisme (voir Animal Farm, Dysney et consorts). À ce titre, la photo de la jaquette est suffisamment éloquente…

 

30 mai 2003