C’était il y a deux jours, j’étais allongé à côté d’Éléonore qui lisait. À un moment donné, j’ai porté la main au hasard vers le petit meuble à ma droite où sont rangés une cinquantaine de ses livres. J’en ai tiré ce livre-ci ; l’ai ouvert au hasard, en ai lu quelques lignes. Je lui ai dit que c’était mal écrit, elle a éteint la lumière, je l’ai kissed her good night en me demandant si je l’avais lu ou non (j’avais à l’esprit La guerre des mondes et 1984). Je l’ai entamé au lever…

 

13 août 2001