J’étais descendu me rouler une cigarette; je l’ai fumée en poursuivant Hardellet. Il ne s’agit pas d’initiation ; cet épisode ne constitue que le début de ce texte qui, rien d’étonnant, est consacré au sexe, aux femmes. Il y a quelques scènes croustillantes, dont une où le narrateur pousse l’une de ses rencontres à se branler devant lui ; ça me l’a fait gonfler. Comme par hasard, à trois reprises, une olivette apparaît, tiens donc (je parie qu’il y en aura d’autres). Le style, vif, net, court, est superbe. On dirait Sollers ; on dirait aussi du polar des années cinquante, un mélange des deux, c’est étonnant (et détonnant). Qui est donc ce type ?
16 octobre 2018