La semaine dernière, j’étais passé à la Magie du Destock, y avais acheté des livres à mettre en vente, dont un roman d’un Chinois chez Piquier, Son royaume, d’un certain Han Han. Il y avait une étiquette de prix soldé sur la quatrième de couverture, impossible de retrouver l’alcool ménager qui me sert à les décoller et à nettoyer les couvertures des livres. Alors, en attendant, je l’avais posé sur mon premier bureau. Hier, je m’en suis saisi, l’ai feuilleté et, comme rien ne me tentait en attendant l’arrivée des Shimazaki et qu’il faisait suffisamment bon pour lire dehors, je l’ai emporté et entamé à la table du jardin. Ça commençait mal (« en moto », « démarrer la moto », un ton jeune), mais très vite je me suis aperçu que c’était loin d’être sans intérêt. Un ado dans la Chine d’aujourd’hui, on dirait du Despentes soft à la sauce masculine. Ça me plaît bien…
2 mai 2022