Terrasse du Café de la Mairie, vue sur le pignon sans toit de M. Guy. Douceur, très belle lumière, j’aurais aimé qu’Éléonore m’ait accompagné, mais elle n’a pas voulu… (Un euro quatre-vingt-dix le déca – mais le déca est toujours plus cher, je ne sais pas pourquoi ; ce ne sont pas eux qui le décaféinent, j’imagine…) Le jardin musical est toujours là avec ses figures « incontournables » de la musique mondiale (occidentale, pour le moins) : Momo, Beebee, Schuchou et bizarrement Igor. (Et Ravel – plutôt que Debussy, mais il faut bien choisir.) Des Allemandes occupent la table à ma gauche, j’imagine une rencontre (je viens à peine de sortir Hamon, en ai lu trois lignes et pense au calepin – il faut choisir) : « Ich wohne hier, das ist eine schöne Stadt… schöne ? die Stadt… » « Ja wohl. » « Ich habe – wir haben, meine Frau und ich – welche – welche ? – Freunde in Deutschland, in Köln, Berlin, Hamburg… » Et Le Boléro qui s’en mêle pour m’empêcher de lire… (Passerait-il Le Sacre ?)
21 septembre 2022