Ce matin, j’ai tiré Hallier de la souffrance (nous en parlions, Innocent et moi), Bréviaire pour une jeunesse déracinée. C’est de 1982, grève de la faim en Irlande, il s’insurge contre le socialisme frileux et pourri, c’était il y a trente ans. Ces quelques pages entamées m’ont inspiré, je ne sais pourquoi, les lignes suivantes : « La joie perpétuelle est une illusion. Y a-t-il des êtres qui connaissent la joie perpétuelle ? Non. La nuit, seuls dans leur lit, ils pleurent). Sels dans leur bain, ils pleurent. Seuls dans leur cuisine, en avalant leurs céréales, ils pleurent. »
30 octobre 2016