J’ai tourné un peu en rond dans ma chambre en me demandant si j’allais de nouveau recouvrir les murs de tout ce qui y figurait avant les peintures (je ne pense pas que je le ferai, ce sera de nouveau trop encombré ; j’aime à présent les murs nets ; en même temps, je répugne à ne pas tout avoir devant moi, dont toutes les cartes et les délicats présents de Youki). Puis je me suis assis au bureau après l’avoir débarrassé de tout ce qui y traînait (c'est-à-dire tout ce qui était auparavant accroché et punaisé aux murs), ai sorti le dernier cahier que j’avais utilisé avec le stylo-pinceau de Youki pour tracer kanji et hiragana, ai pensé aux haïkus. J'étais prêt à aller chercher le livre sur mon bureau lorsque m’est revenu à l’esprit le temps interminable nécessaire pour identifier chaque kanji même avec le réseau ; j’ai renoncé.
(L'un des deux auteurs est chinois. Qu'ont à voir les Chinois avec les haïkus ?)
18 janvier 2013