Sacha est arrivé avec deux exemplaires du Livre Contemporain qu’il avait en double. Je suis allé chercher les miens. J’avais les siens, il avait les miens. « Alors ? Qu’en fait-on ? » Nous avons décidé qu’ils resteraient ici en dépôt. Après Désiré et L’Illusionniste, Le nouveau testament. Je ne l’avais jamais lu, mais j’ai dû voir le film trois ou quatre fois, cette jubilation totale du texte et du jeu et le plaisir qu’elle procure. Je l’ai lu en ayant les images en tête et le plaisir a été d’autant plus fort. Je pensais à Sacha à ce moment-là et m’étais dit qu’il faudrait qu’un jour nous le voyions ensemble. Je le lui ai proposé, il est d’accord. La quatrième et dernière pièce s’intitule Un homme d’hier et une femme d’aujourd’hui, j’en ignorais tout. C’est une comédie en un acte, à peine vingt pages (assez médiocre du reste) et je m’étais demandé comment une pièce aussi courte pouvait être jouée. J’en ai parlé à Sacha qui m’a dit qu’il était courant que l’on fasse se succéder, dans le temps d’une soirée, trois ou quatre comédies en un acte. Je trouve cela très étrange…

 

31 juillet 2011