J’ai poursuivi Guitry à l’ombre du parasol du jardin (que deux oiseaux arpentaient ; j’ai l’impression que cela fait des lustres que je n’ai pas vu d’oiseaux dans le jardin – la chatte dormait dans le coin opposé ; j’espère qu’il ne lui prendra pas l’envie de les chasser). Je suis très mal fichu : palpitations, mal de gorge, oppression, léger mal de crâne. Sous le parasol, je me faisais l’effet d’un vieillard – un vieillard qui lit les souvenirs d’un autre en passe de l’être (parce qu’il écrit à propos de son enfance, d’une plume qui est tout de même assez lourde, assise ; celle d’un demi-vieux)...
6 mai 2013