J’ai achevé le 27 mai de Mai, l’ai relu en partie sans parvenir à y accorder mon attention. Je me suis levé, ai pris le Guitry sur mon second bureau et, debout, l’ai entamé. J’ai l’impression de l’avoir déjà lu, mais j’ai vérifié, je ne l’ai pas. Quoi qu’il en soit, je n’apprendrais pas grand-chose de ses « souvenirs » qu’il s’est mis en tête de réveiller à partir du jour de sa naissance. Le prologue-préambule-préliminaire [sic] concerne le temps, la vieillesse – il a cinquante ans. Hier, Apolline et Jaouen ; en prenant l’apéritif dans la cuisine, nous avons parlé du temps, de la vieillesse – c’était parti de mon nez, de mes rougeurs, de ma crainte lié à l’alcool ; ils ont la même crainte, Apolline a désormais le visage qui s’échauffe au moindre verre d’alcool et le nez de Jaouen est aussi couvert de veinules. « C’est l’âge », dit-il, « il va bien falloir t’y faire... »
5 mai 2013