TGV 4/1. Je n’ai pas de voisin. Deux heures de trajet jusqu’à Bordeaux. En réalité, il s’agit d’un Corail qui, du point de vue du confort et de l’agencement, ne me semble pas différent du TGV ; et la durée du trajet est identique. Ici, il fait du soleil, alors qu’il pleut dans le Gers. J’attaque Guitry Desanti, me promets de ne pas le quitter des yeux et puis mes yeux s’en détournent, suivent ce canal parfaitement rectiligne qui pourrait être celui du Midi, celui-là même dont on coupe les platanes. Il démarre à Toulouse, je vais alternativement au-dessus, au-dessous de son niveau. C’est troublant. Ce qui est étrange, c’est qu’à l’aller il était à gauche, et ici de nouveau à gauche, alors qu'à l'aller, j'étais dans le sens du train et que je le suis de nouveau au retour. C’est donc qu’à un moment ou un autre je passe dessus ou dessous. Pour l’instant, la voie de chemin de fer suit fidèlement son lit.
(Pour lire en train – mais en avion aussi bien , il faut voyager de nuit...)