J’ai fait en vain le tour de la souffrance, puis ai survolé la table basse. S’y trouve Guitry cinéma. Je l’ai pris. La dernière fois, ça devait être il y a douze ou treize mois lorsque j’avais lu Bonne chance. Le deuxième film, c’est Ils étaient neuf célibataires. Je suis descendu, l’ai entamé dans le jardin d’hiver avec ma première cigarette. Je l’ai vu plusieurs fois, j’en connais (et tout le monde en connaît) très bien l’argument : le mariage blanc. Les premiers propos et mots m’ont fait sourire. J’ai pensé à ce que j’avais entendu hier au cours du débat des sept mercenaires aux primaires de la droite : immigration, la fermeture éventuelle des frontières, la peur de l’étranger. Tout est déjà là en 1939, il y a quatre-vingt ans (27 octobre, création à l’écran : la guerre était-elle déjà déclarée ? Noël Simsolo, dans le supplément au film, dit qu’elle le sera quelques jours plus tard)... (Il se trompe, comme d'habitude : c’était le 3 septembre, je viens de vérifier...)
14 octobre 2016