Dans un échange entre Claudine et Philippe dans Quadrille :

« CLAUDINE : Qu'est-ce que c'est que ma surprise ? PHILIPPE : Ce ne sera plus une surprise, alors ? CLAUDINE : Ça va être une surprise, tout de suite. Dis, qu'est-ce que c'est ? PHILIPPE : Ce sont des animaux morts, oui, de pauvres petites bêtes, dont il reste tout juste la peau – des petites bêtes, tu sais, avec le nez pointu et des oreilles comme ça. CLAUDINE : Ce sont des renards ? PHILIPPE : Ce sont des renards ! CLAUDINE : Comment sont-ils ? PHILIPPE : Ils sont tristes parce qu'ils sont morts, mais dans le fond, tu sais, ils ne sont pas tellement à plaindre, car entre nous, je les crois très argentés. CLAUDINE : Combien sont-ils ? PHILIPPE : J'ai eu seulement le temps de compter leurs pattes. J'en ai compté quarante-huit. CLAUDINE : Alors, ils sont douze. »

 

Etc. Une autre époque. Mais ce qui ne manque pas de m'étonner, c'est que cela soit des renards, plutôt que du vison ou de l'hermine, par exemple, d'autant que Guitry reste, malgré tout, un modèle en matière de raffinement et d'élégance (de bon goût ?). Je ne pense pas me tromper en disant que ce type d'ornement féminin est bien le comble du hideux. Et faut-il vraiment en imaginer douze au cou de la délicieuse Jacqueline (voir le film) ?...