Je poursuis The Spire avec un mélange de plaisir et de perplexité ; impression de songe éveillé qui est peut-être bien celui de Jocelyn qui, contre toute logique et contre tous, veut voir sa flèche érigée au faîte de la cathédrale, ce que, à en croire le maître d’œuvre, les lois de la physique interdit : elle ferait s’écrouler l’édifice sans fondations. Ai-je manqué quelque chose ? Est-il possible que les cathédrales aient été faites sans fondations, et dès lors comment se fait-il qu’elles comportent des flèches ? Quoi qu’il en soit, l’écriture est belle et c’est prenant…

 

9 avril 2002