Lever midi, poursuite de Guitry avant de monter me remettre au découpage de Rok  XII bis que j’ai interrompu une première fois pour aller feuilleter l'Émile Süe d'Éléonore, à côté d’elle qui lisait (il n'est pas pas déplaisant de la voir ailleurs que face à son écran), une seconde pour y poursuivre Guitry (elle n’avait pas bougé de place), une troisième et dernière pour manger avant de m’installer de nouveau à côté d’elle, une dizaine de minutes, face à son écran retourné qui diffusait l’un des films que Samuel avait téléchargé, nouveauté prise, d’après sa mère, directement sur la copie cinéma (je me demande bien par quel moyen) : Fight Club qui, tant à cause de la mauvaise qualité du son (trop faible et téléphonique), de celle de l’image (par saccades dues sans doute au téléchargement imparfait) que du sujet même, m’a très vite indifféré. J’ai regagné ma place à l’autre bout du rez-de-chaussée pour y reprendre Guitry, autrement plus exaltant, plus riche, plus fin, plus intelligent, livre à voix double, celle de Lana Marconi qui signe le livre et la sienne propre à partir de textes, de lignes inédites ou prélevées de ses propres écrits (il était déjà mort à la rédaction de ce livre). Cela produit un bel effet et j’y découvre des choses qui ne font que confirmer l’importance qu'il a à mes yeux. C’est l’un des vingt-trois livres que j’ai achetés hier à Bruxelles...

 

23 novembre 2003