« Il n’y pas
de solution de continuité entre l’extase recherchée par l’artiste
et l’extase recherchée par les amants. Il s’agit dans un cas comme
dans l’autre d’atteindre à un état supérieur où nous jouissons de
l’exaltation heureuse et de l’harmonie de nos facultés, ainsi que
de notre accord avec le monde. […] Le bonheur de l’artiste
c’est, comme le bonheur de l’amant, celui de l’union :
son union avec l’objet. […] Le feu de l’amour est pareil à
celui du chalumeau qui soude ensemble les corps, et fait un de deux.
C’est un feu qui purifie. »