Grenier. Je reviens de la poste, il fait très chaud, temps quasi estival. Samson et Marguerite sont installés à la table du jardin, Éléonore se repose, Douchka fait le ménage, je fais mon rapport. Je suis parti de l’appartement en fin de matinée, ai attendu dix minutes à l’arrêt du C3 qui m’a déposé in extremis à la gare pour mon train. C’était un TER, pas un TGV, et j’ai eu la surprise de découvrir qu’au lieu des trente-et-une minutes de trajet annoncés sur le site, le train allait mettre une heure dix pour me déposer à la gare de Lys et non à celle du TGV. J’avais achevé Salinger, ça m’avait pris cinq minutes et avais sorti Un Secret de ma mallette, c’était l’occasion de lire ce texte dont nous vendons tant d’exemplaires à un prix prohibitif (imposé par le marché, et en « bons commerçants », nous nous alignons – tout en restant dans des « limites » raisonnables – mais est-ce raisonnable de vendre un livre d’occasion deux fois plus cher que son prix neuf ?). Chronique familiale (celle de l’auteur, je présume), les nazis, les Juifs, on n’en sortira jamais. J’en ai lu la moitié au cours du trajet, puis j’ai pris un café au soleil de la terrasse du Napoléon avant d’aller prendre le métro. Une fois rentré, je me suis mis à l’emballage des sept livres de ces trois jours dont Un Secret, l’exemplaire lu en partie dans le train…

 

14 septembre 2020