« Mais la chapelle
qui forme l’élément central de la construction lui confère [au bâtiment
de l’hospice] une autre dimension : allongeant en hauteur
l’ellipse de la nef pour prendre l’aspect d’un œuf, le
dôme couronnant la colline qui, depuis l’époque grecque, forme la
cœur de la ville, fait de l’ensemble, malgré la tension sociale dont
elle était l’expression, un lieu de communion. Cela est encore plus vrai
de l’intérieur de l’édifice, qui se divise en trois parties :
un petit chœur, lieu sacré avec un éclairage propre ; la nef en
ellipse, où les citoyens importants du quartier assistaient à la messe ;
et des galeries où des habitants de la “ charité ”
pouvaient écouter l’office, séparés des gens respectables, et hors de
leur vue. Or, la nef centrale, lieu des “ nommables ”,
est coiffée d’une coupole plate, opaque, et opprimante, qui ne correspond
pas du tout à l’élancée verticale de
“ l’œuf ” dehors, tandis que les galeries,
espace des “ innommables ”, sont pourvues de fenêtres qui
font entrer une lumière forte, mais dont la source, invisible aux citoyens en
bas, crée sur les surfaces polychromes un effet mystérieux d’énergie
spirituelle. »
Les indésirables sont plus forts, voir la domesticité
(et en particulier Désiré), c’est-à-dire le règne des présents
cachés (ou des absents visibles ?)…