« To represent a physician feeling the pulse of the arteries […] or to show a lutenist striking the chords of an instrument are kind of expressions to be avoided ; for an orator should be far from any light imitation of a dancer, and is not permitted to show what he speaks ; but his gesture must more express his sens than his words.”

 

« Représenter un médecin qui tâte le pouls des artères […] ou montrer un luthiste en train de pincer les cordes de son instrument sont des types d’expression à éviter, car un orateur devrait se garder des imitations légères propres à un danseur, et n’a pas le droit de montrer ce qu’il dit ; sa gestuelle devrait plutôt exprimer le sens de sa pensée que ses mots. »

 

G. écrit donc plus loin :

« […] le fait qu’il oppose […] les mots au sens, et non aux sentiments, est significatif d’un malaise devant l’autorité classique, car si on peut imaginer une opposition entre les mots et les sentiments de celui qui les emploie, on comprend difficilement comment on peut représenter gestuellement le “ sens ” d’un énoncé sans faire référence aux mots par lesquels ce sens est formulé. »

 

Qui dit qu’il s’agit de la même chose, que sens et mots sont liés ? en d’autres termes : il peut ne pas penser à ce qu’il dit, ou « il ne pense pas ce qu’il dit »…