Après le repas, je me suis installé sur la terrasse avec l’un des livres que j’avais achetés à Emmaüs, Femme du monde d’un certain Didier Goupil... Monsieur et Madame traversent le XXe siècle, surtout Madame (d’où le titre, n’est-ce pas ?). C’est court, je l’ai lu en fumant ma cigarette. « Comme c’est curieux », ai-je dit en le refermant. (Je lis à l’instant la quatrième de couverture et sourit. Blabla.) C’est au Serpent à plumes (je vérifie à l’instant si ça existe toujours ; oui, et ils acceptent les fichiers numériques – mais demandent un résumé). Tiens. Je regarde en deux fois, c’est bien cela. Comment se fait-il que je pensais que c’était chez Phébus ? Qu’est-ce qui m’a emmené à aller voir le site de Phébus (pour tomber sur une drôle de chose, une plate-forme d’éditeurs, ou plus exactement d’édition, « Édith et nous » ; son rôle et sa fonction sont un peu obscurs, mais ils prennent les fichiers numériques ; alors, j’ai préparé Mes aventures à la mer ; au moment de l’envoyer, j’ai lu différents avis à son sujet ; je n’étais pas allé plus loin que l’inscription et ai ensuite lu qu’ils demandent une participation de dix euros par mois ; « arnaque », dit quelqu’un dans un forum, « que font-ils des manuscrits ? » ; en effet ; alors, j’ai renoncé ; de toute manière, j’ai préparé le texte sans grande conviction – et même sans la moindre –, en me disant que ce n’était pas pour moi, je veux dire cette démarche qui consiste à aller « chasser » l’éditeur ; non ; ma place est dans l’ombre, voire l’obscurité – les ténèbres ?)…

 

10 août 2021