Je viens de terminer Les oiseaux de Christophe Colomb. Petit déjeuner, je m’étais installé dans le jardin d’hiver avec ma première cigarette ; devant moi, il y avait la pile des livres de mon expérience de lecture en parallèle (sauf Marie Redonnet lu), j’ai hésité, les ai pris un à un, me suis arrêté à celui-ci pour commencer et finalement je l’ai lu jusqu’au bout. Quel drôle de livre, ni roman, ni récit, simplement l’histoire, par le biais d’une gamine, d’un document à la veille de l’inauguration du musée des Arts premiers quai Branly. J’avais froncé les sourcils en l’entamant ; ils le sont restés le temps de la lecture dont je suis sorti presqu’enchanté (dommage qu’il y ait quelques grosses bourdes de français)… C’est illustré de photographies en noir et blanc. Je ne sais pas encore si je vais le conserver ou non (et c’est un beau livre)… Je me suis réveillé tard, je ne suis pas allé chez Humbert. Mais, dans le fond, rien d’urgent, que pourra-t-il faire ? En outre, je me sens un peu mieux depuis hier… Sinon ? (Tandis que je lisais Goetz, se plaquait dans le livre et dans mes yeux l’image du narrateur de Mola face à la femme au miroir qui s’apprête à lui demander du feu. Cette image est parfaitement immobile. Que va-t-il se passer ensuite ?...