Des puces, des livres et des DVD. Départ au petit matin, soleil. Empoigne à quelques kilomètres de Clessin. Village. Deux rues pleines et très vite beaucoup de monde. Nous nous sommes garés à côté d’une petite chapelle/calvaire ripolinée, j'ai filé tandis qu'Éléonore lambinait. Au premier carrefour, je me suis arrêté à une terrasse de bistrot, café, toilettes, je suis revenu à la voiture bon premier, me suis assis à l’ombre sur la marche de ladite chapelle où, après consultation de mes quelques achats et ignition de ma deuxième cigarette, j'ai poursuivi et achevé Le vieil homme et la mort. Le lien avec la chapelle est fortuit, mais il n’est pas inintéressant de le relever (je note tout de même qu’à plusieurs reprises des personnes sont venus s’arrêter devant). Si l’on me demandait ce que j’ai retenu de ce livre, je dirais immédiatement : Mitterrand avait une collection de tous les Livre de Poche. Puis qu’il aurait eu de nombreuses liaisons, était un homme aimé des femmes dont il savait se faire aimer ; qu’il était un roi, avait une très grande conscience de sa valeur, qu’il a beaucoup souffert, est resté droit jusqu’au bout... Giesbert s’amuse à l’écrivain en distillant de temps à autre des mots d’auteur, pas toujours très relevés, ni de très bonne qualité, si je peux dire, dont le tout dernier qui clôt le texte : « Il est mort vivant. » Aux puces d’Haine, je suis tombé sur un autre de ses livres, Le Président, que je suis allé pêcher pour le remettre tout de suite après. Point trop n’en faut.
28 août 2005