Pioché cette nuit dans la souffrance, sans grande conviction (pourquoi celui-là plutôt qu’un autre ?). J’y ai senti le pauvre et poussif (et révoltant) auteur de Pleins pouvoirs, c’est-à-dire celui qui lâchant la fiction se met en tête d’avoir des avis et de faire des réflexions. Suite de petits textes regroupés par rubriques : « Littérature », où l’on trouve Racine, Laclos, Nerval et Charles-Louis Philippe. J’ai entamé « Racine » bien que j’ignore tout de lui. Le style est bien celui attendu et redouté. J’ai laissé tomber. J’ai aussi laissé tomber « Tombeaux » (du moins pour l’heure) dont les intitulés ne m’inspirent guère (quoiqu’il y ait Vuillard). Suit « Polémique » avec pour premier titre : « Dieu et la littérature », quelques pages que j’ai lues avec perplexité ; puis « L’esprit normalien » où ma perplexité s’est affirmée. J’en suis là (las).

 

5 février 2003