« […] elle ne perd jamais le contact avec la vie souffrante ou vivante. L’homme fuit l’enfant […]. La vie de la femme la plus âgée baigne dans la jeunesse, c’est-à-dire dans l’avenir. L’homme n’a pas le vrai avenir, celui des enfants qui lui succèdent, mais celui des grands hommes qui l’ont précédé… L’homme fuit la maladie, le malade ; il laisse à sa femme les œuvres ou la veillée du pauvre et de l’affligé […] mais aussi la connaissance exacte de la misère, de la détresse, et j’oserai dire aussi, de la souffrance. L’homme fuit le ménage […]. C’est la femme qui travaille en termite à la civilisation. »