Gheoghiu, prêtre « paysan », engagé, interdit en Roumanie à son époque, il s’est exilé. Je suis en train de lire l’interview qui introduit le texte dans cette édition du « Club de la femme » (1969) – quelle drôle d’initiative ; créer une édition/collection destinée à la femme ; quels étaient les critères pour qu’un texte y figure ? qui était responsable de cette édition, qui l’avait créée ? qui décidait de ce qui était bon pour une femme – la femme ?). Texte étonnant, troublant, singulier, je le conserverai (Roumanie, les Moscals – il m’a fallu un moment pour comprendre qu’il s’agissait des Soviétiques –, réalité et imaginaire mêlés, et – j’en suis au début de l’entretien – apparemment écrit en français – cela expliquerait certaines maladresses qui ne m’avaient pas semblé être le fait d’une traduction ; du reste, nulle mention d’une traduction ou d’une adaptation n’y figure)… Il a fui son pays en 1949, est toujours exilé à l’époque de la préface, vingt-cinq ans plus tard – mais quelque chose cloche : il dit qu’il venait tout juste d’arriver en 1949 – la préface date de 1969 –, puis qu’il était exilé depuis vingt-cinq ans. Alors ?...