Bureau, je viens d’achever Fuir les forêts qui me laisse rêveur, songeur. Mélancolique. Dommage peut-être que Sosthène ait précisé qu’il y avait de moi dans ce texte. J’y ai évidemment souvent pensé, cela a même été un fil à ma lecture. Y a-t-il de moi ? Du moi en lui, sans doute. Du moi en moi, je ne sais, encore qu’il soit assez étrange que, comme une route, il y a cette image est-ouest, pendule qui attire à lui mon propre texte dont Sosthène est dans la plus parfaite ignorance. Il a pensé à moi par anticipation. Prémonition.
28 novembre 2006