Je suis à Mola, ai pris avec moi la demi-douzaine de livres en cours (comme si j’allais pouvoir tous les lire en deux jours) et je me suis aperçu, une fois la vaisselle achevée, que j’avais oublié Morand. Alors, j’ai poursuivi La pleurante. Ça me plaisait au point qu’hier soir, je m’étais surpris à en lire des pages à haute voix – d’où l’idée du cadeau à Sosthène –, et à l’instant, en me laissant emporter par cette histoire fabuleuse – une histoire sans histoire – et à l’écriture admirable, j’ai pensé que c’était merveilleux ; ce texte a quelque chose de merveilleux et le plaisir qui m’avait pris l’était tout autant… (En lisant, je prenais la décision d’envoyer Souvenirs de France à Gallimard, et à cette collection – L’un et l’autre – en particulier. Vais-je le faire ?)

 

23 mars 2019