J’ai dormi neuf heures sans le moindre problème : une fois allongé dans une bonne position, je n’ai pas mal du tout. À présent, ça se réveille, on verra en cours de journée – je viens de poursuivre Mrs Pepys sur la terrasse, mes mains sont un peu engourdies à cause du froid et je peine à écrire. Fin 1668, il me reste quelques pages. C’est presque passionnant et depuis 1666 je regrette de ne pas avoir sous la main les correspondants de son mari (qui dira la même chose, mais pas de la même manière – c’est drôle que je pense toujours au  journal de sa femme comme s’il était authentique). Mais, en montant ici, je me suis rappelé qu’il restait un volume dans la souffrance. Je suis allé l’en tirer : 1668, il est à ma droite. Tant pis pour les deux années précédentes, ça attendra… (Je me suis trompé : le volume restant de Pepys est 1668-69, c’est-à-dire jusqu’à la fin, 31 mai 1669. J’espère qu’y figure – je ne me souviens plus de la date – le passage où elle le surprend avec Deb.) (Un site répertorie tous les passages où il parle de sa femme, mais non développés, ce n’est qu’un index ; quel intérêt, il y en a des centaines ?) Presqu’achevé ; bizarrerie, il s’achève en septembre 1669 à Paris… (Non, il reste deux ou trois entrées à son retour à Londres où elle meurt.) D’où sortent donc ses propos puisque son mari a achevé son journal en mai ?... J’ai dû remettre la ceinture, suis raide comme un piquet, crains à tout moment que ça ne craque