Dans deux heures nous partons pour Scheveningen. Bien sûr, depuis le réveil, je suis tendu ; hier, j’ai réussi à ne fumer que six cigarettes, mais je pense qu’aujourd’hui il en ira différemment. Ma toux, crachats, gênes respiratoires ne cessent pas, notamment le soir où je suis oppressé. Ce matin, j’étais très mal fichu, à présent, je vais mieux. J’ai tout de même réussi à achever Pourquoi Drancy ? Finalement, après l’épisode Sartre sous forme de règlement de comptes et dont je me serais bien passé, il ne parle plus que de Sacha, de son incarcération, puis de l’après-guerre. Pour clore le livre, figure la dactylographie de ce qu’il a écrit pendant et après son incarcération. Ça s’intitule Ma défense et autant que je m’en souvienne, ça ne figure pas dans Quatre ans d’occupation ou 60 jours de prison. Ce serait donc un inédit. Suit Mes témoins à décharge, de même dactylographie. Les deux ont été remis au père de l’auteur en 1944. (Je trouve que Sacha se défend assez mal en multipliant les exemples à l’encontre des pseudos accusations dont il était victime. En vérité, ce ne sont pas les exemples en soi, mais plutôt la manière dont il les expose. Mais peut-être est-ce à la mesure de ses accusateurs qui ne pouvaient entendre que ce type de langage…)

 

4 novembre 2011

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